C.G.
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Ils
ont été posés au faîte des toitures sur des maisons en briques construites
à la fin du 19ème siècle. La plupart de ces maisons étaient des
Estaminets, elles ont toutes la même forme carrée, on pourrait penser
que c'est le même maçon qui les a conçues et construites avec les
briques généralement faites sur place. Ces maçons ont dû commander
ces épis à des verriers ? D'autres épis étaient en zinc ?
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On
en trouvait aussi à Bérelles, Lez-Fontaine et à Beugnies, toujours
sur le même type de maisons. Il en reste un très beau sur un puits
à Ramousies.
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C.G.
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Ils
sont souvent violacés (manganèse), blanc opalin, bleu opalin, brun,
certains ont la jambe en verre.
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C.G.
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A
noter que les potiers façonnaient aussi de petits épis de
faîtage de la même forme mais plus petits. Ils étaient posés sur
des tuiles faîtières, ainsi que de superbes mitres de cheminées
en grès, ouvragées, très décoratives, et tous les toits étaient
munis de tuiles faîtières, certaines étaient datées.
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LES ANCIENS EPIS ENCORE VISIBLES
AUJOURD'HUI :
Le Marquais, au n°9 (violets)
Ruelle du Vieux Marché (bleu turquoise)
Rue Neuve, au n°16 (violet)
Rue de Dourlers, au n°20 (violet)
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C.G.
Un ancien épis
de faîtage
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Un épi soufflé
à la canne
C.G.
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Cueillage du verre
dans le pot à une température de 1100°.
Le verre est composé de sable, de chaux et de potasse chauffé
à 1300° la nuit.
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